Sauvage, de pâturages en alpages, de branchages en feuillages, Hans Emmenegger n’a cessé de célébrer la nature, les grands yeux bleus de ses lacs, ses montagnes – canines, ses nuages – molletons, ses feuillages vitaminés, ses arbres tordus comme des mains rhumatisantes, ses forêts odorantes.
D’hiver solitaire en printemps fou, sous sa verve picturale les saisons jouent à saute-mouton. Très présente, la neige est une des composantes essentielles, avec l’ombre, de son univers yin et yang. Cette neige fondante rappelle des masques de guimauve, elle apparaît et disparaît, ses volutes fondantes symbolisent ce qui se désagrège sous nos yeux comme par magie.
Schlagschatte auf Schnee (Ombre portée sur la neige), 1915
Im Februar (En février), 1907
Prairie ensoleillée, 1904