Zinozorrus numéro dix. Edité par Le Chant des muses.


«La Fellation divine»: où il est question de la reconstitution des quatorze morceaux d'Osiris avec des clins d'oeil à Popeye, Pinocchio, Averell... et Gotlib.

Illustrations: Philippe Gerbaud. Couleur de la cover: Xavier Dole.

Passer un mythe dans le mixeur avec des ossements savoureux d’anciens personnages de BD, c’est ainsi qu’est né, dans ma boîte à histoires, le pot-au-feu à l’égyptienne «La fellation divine». Occasion aussi de détourner en plus du mythe, un symbole : le nez de Pinocchio, bâton télescopique rêvé pour s’adapter à toutes les facéties.

Une fois le scénario écrit, dans les grandes lignes, le ping-pong graphique a pu commencer. Sur l’autre berge se tient l’illustrateur Philippe Gerbaud qui à chaque case enrichit l’idée du départ, l’histoire se bonifiant au fil des échanges.

À l’arrivée, treize cases plus tard, cette collaboration stimulante et féconde a dynamisé nos créativités en surmultipliant les possibilités.

Imagination, imagin’action !

Mais aussi…

«En enlevant à un démon son sexe, obtient-on un ange?» (dans Huguette et Francine). Hommage à Pierre Guitton disparu en juillet 2021, ce Zinozorrus no 10 foisonne de jubilations visuelles. On y retrouve les «Variations Buster» de LL de Mars, la fragilité assumée de Nylso «Un July tout seul dans la Forêt-noire», les extraits de livres collectés par-dessus l’épaule de Françoise Geslin et Gg, les aventures clébardiennes de Têt’chien de Touïs, ainsi que le Ziposter maxicoquin de Pierre Guitton.

Touïs

Nylso

Françoise Geslin

Pierre Guitton

LL de mars