Mirettes et Myroska, c’est au Miam de Sète que les mirettes sont à la fête où « Psychédélices » nous propulse dans un automne chasse-spleen.

Bercés par les clapotis d’une dreammachine fluo de Brion Gysin et Ian Sommerville, on avance dans une matrice noire, passant de picotements visuels en enchantement métaphorique. Robert Combas « Psyché la Barbu », Olivia Clavel, « Papa est en voyage », Frédéric Pardo ou Kiki Picasso sont autant d’inspirés clairvoyants de cette envolée « illuminée » qui oscille entre le rêve éveillé et l’envie d’un monde meilleur.

Charles Duits : dédoublement

Et puis il y a Charles Duits, une découverte récente d’exception grâce à Daniel Mallerin.

Avec Charles Duits, on ne se demande pas où sont les femmes, elles s’épanouissent tout en tétons cosmiques et en chevelures sous nos yeux.

Avec Charles Duits les couleurs prennent des formes rondes pour raconter l’attirance, les galbes s’harmonisent avec les églises, la douceur des lustres pastel parle à l’oreille des coffres, l’ambivalence de la flamme accompagne l’assujettissement des bracelets,

Charles Duits: Colimaçon

talismans, chaînettes, plumes, tresses, dentelles,
monologue des montagnes mauves,
fumée, gants longs, talons,
suspension d’une végétation prometteuse,
de chevelure d’algue en pleine lune,
sur un cheval ailé, survolant les collines corporelles, il est là le rêve éveillé !

Charles Duits: Hommage à William Blake

Magie de la spirale, après avoir quitté les lieux, les œuvres des artistes laissent des traces dans la rétine comme quand on ferme les yeux, ainsi la lumière continue à former des tableaux abstraits à l’intérieur de nos paupières.

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Psychédélices, Expériences visionnaires en France. Commissariat : Barnabé Mons et Pascal Saumade.
Au MIAM Musée International des Arts Modeste à Sète jusqu’en janvier 2022. Avec aussi, entre autres Captain Cavern, Nicolas Devil, Elke Daemmrich, Jean-Claude Forest, Jacques Pyon, SergeX et bien sûr HERVE DI ROSA et beaucoup d’autres merveilles.