Maître Böcklin. Les peintres ont souvent plusieurs périodes, en ce qui concerne Hans Emmenegger les critiques ont évoqué sa « Böcklin-Phase » située entre 1897 et 1903. De 39 ans son aîné, Arnold Böcklin est une référence puissante. Avec son « maître », il partage cette même passion pour une solitude magnétique, la mélancolie des cyprès, l’inconscient mutant de l’eau stagnante, les ruines comme des jeux de plots, vestiges d’une enfance vieillie.

On remarquera une rare présence humaine sur ces deux peintures, juste évoquée par un petit bateau blanc sur la droite du tableau du bas.


Arnold Böcklin: Villa am Meer, 1878


Hans Emmenegger: Einsames Ufer ( rivage solitaire ) 1902