Diplômée de l’Ecole de photo de Vevey en 2015, Louise Rossier est une photographe de l’inventivité. C’est un être qui cherche, elle a gardé de son adolescence des traces merveilleuses de sa période gothique (voir l’excellente série Belles fêtes ou Inès) qu’elle a réussi à transmuter dans ses univers à la fois intergalactiques et picturaux, des voyages profonds et pétillants qui permettent d’allier la maestria des peintres hollandais aux flashs d’un nouveau psychédélisme frais.

«Mais ce que je préfère, ce sont les portraits». On croit Louise en découvrant ses visages sur Instagram, minois à la fois glacés ou romantiques, rêveurs ou porteurs de secrets.

Sa série actuelle, un travail sur les natures mortes – corps envoûtants et fleuris emballés dans des plastiques, couchés les yeux fermés dans une mort momentanée ou assis en discussion avec le néant – dans des tons très sombres dynamisés par des détails, dénote une évolution créative constante.

On pourrait dire de Louise Rossier qu’elle est prometteuse mais je préfère dire qu’elle est photographe.

Portrait d'une jeune femme nue sous un manteau

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